Pannes informatiques, recul du nombre de voyageurs, cohabitation compliquée avec le secteur privé et, depuis jeudi, une mise en examen pour l’accident mortel de novembre 2015 : la compagnie ferroviaire traverse une séquence éprouvante (…)
(…) le client, si l’on en croit un rapport récent de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (Arafer, le gendarme du train) a tendance à bouder le rail pour céder aux sirènes du covoiturage, du bus ou des compagnies aériennes low cost. «Les déplacements tous modes de transport confondus ont augmenté en 2016 de 2,3 %. Le transport aérien progresse de 3,8 % et la route de 3,1 %. Seul le ferroviaire recule de 1,5 %», précise-t-on à l’Arafer, où l’on n’exclut pas que la qualité de service (les retards et les annulations) et la politique de prix menée jusqu’en 2016 aient joué un rôle dans ce désamour du train.