Retard prévu pour le plan de relance autoroutier

5 février 2016

Le calendrier des travaux du plan de relance autoroutier pourrait prendre du retard, en raison d’un « allongement des procédures » lié à l’application de la loi Macron, a affirmé vendredi le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey.

« Depuis le 1er février nous sommes soumis à la loi Macron et au contrôle de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) sur les règles de dévolution des marchés, et cela va avoir un effet d’allongement des procédures significatif », a déclaré M. Coppey, qui préside l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (…)

Le plan de relance autoroutier conclu entre l’Etat et les exploitants d’autoroutes prévoit d’allonger la durée de leurs concessions, en contrepartie de travaux d’un montant de 3,2 milliards d’euros (…)

« Le plan de relance prévoit un planning qui est contractuel, avec des pénalités s’il y a du retard, or nous sommes aujourd’hui dans une incertitude sur les conditions de fonctionnement et d’attribution des marchés des sociétés concessionnaires », a déclaré M. Coppey.

« Cette incertitude risque de peser sur les délais. Nous espérons une clarification rapide avec la publication du décret d’application de la loi Macron sur le fonctionnement de l’Arafer », a-t-il conclu. Ce décret doit définir les procédures de consultation et les modalités d’intervention du régulateur, les procédures de passation et de contrôle des marchés passés par les sociétés concessionnaires d’autoroutes, ainsi que les procédures de passation des contrats de sous-concession telles que les aires de distribution de carburant et de restauration.
L’Arafer a rendu fin janvier un avis défavorable sur le projet de décret rédigé par le gouvernement.