Michel Seyt, président de la FNTV : « un pari sur l’avenir »

28 septembre 2016

Lors du congrès annuel de la FNTV, le 5 octobre, son président célèbrera le quatre millionième passager sur les lignes Macron. Fervent défenseur de la libéralisation du transport par autocar longue distance, il livre son regard sur l’évolution de ce marché et ses perspectives d’avenir prometteuses. Il alerte aussi sur la nécessité de mettre des garde-fous pour que ces lignes ne pénalisent pas la mobilité publique de proximité.

Bernard Roman a succédé cet été à Pierre Cardo à la tête de l’Arafer. Qu’attendez-vous du nouveau président ?
J’ai écrit à Bernard Roman et je vais le rencontrer. En arrivant à ces nouvelles fonctions, un recours gracieux de la FNTV l’attendait sur son bureau. L’Arafer saisit toutes les entreprises de France pour leur demander des données économiques, mais elle le fait sans avoir connaissance du transport public dans le pays. Le recours a pour objet d’indiquer que l’Arafer est trop exigeante sur la collecte des données et que certains éléments sont du ressort des collectivités et pas des entreprises. La FNTV a déjà obtenu gain de cause concernant le report de la date du retour des données. Nous nous battons également pour une définition des gares routières. Nous ne demandons pas des cathédrales, mais des infrastructures standardisées avec un accès facile et sécurisé, une enceinte fermée, un abri pour les passagers, un minimum d’information voyageurs et de services, et éventuellement une connexion à un réseau de transport urbain. Il faut que la gare routière contribue au développement de la mobilité.