Attention à la course au low cost et à un accident d’autocar qui ruinerait l’image attirante que ce mode de transport s’est construite. En répondant ainsi à Emmanuel Macon, les opérateurs ont bien compris le message du ministre de l’Économie venu ouvrir, le 14 octobre 2015, le 23e congrès de la FNTV. Il leur a également demandé d’acheter des véhicules fabriqués en France. Des débats entre isilines, Ouibus, Starshipper, Flixbus et Megabus, ressort cette question : quand cesseront-ils de perdre de l’argent ? […]
Déjà 36 demandes de liaisons qui pourraient concurrencer des trains
De l’excitation on en trouve dans ce nouvel écosystème (opérateurs, constructeurs, acteurs du e-commerce…) dont les marques isilines, Ouibus, Megabus, Starshipper et Flixbus sont au centre. Après s’être rués sur les routes dès la publication de la loi Macron cet été, ces acteurs sont tout aussi impatients de s’engouffrer dans la brèche des arrêts de moins de 100 kilomètres que l’Arafer va réguler.
« Sur 68 liaisons proposées à la vente par les societés d’autocars, 42 comportent des liaisons de moins de 100 kilomètres, dont 36 pourraient être en concurrence avec des lignes de train conventionnées », a révélé Pierre Cardo, président de l’autorité de régulation. C’est dire que l’Arafer qui avance à tâtons risque d’être sollicitée et que ce créneau intéresse une majorité d’acteurs. Ouibus assure ne pas s’être positionné sur ce créneau délicat vis-à-vis des autorités organisatrices qui financent sa maison mère SNCF.
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