Enjeu phare, la part de TICPE affectée à l’Agence de financement des transports (Afitf) n’augmente pas. Revue de détail des autres évolutions : bonus-malus automobile, radars, effectifs de l’Arafer, TICPE en Île-de-France, TET…
L’Agence de financement des transports (Afitf) va voir ses recettes passer de 1,9 milliard d’euros à 2,2 milliards en 2017. Une demi-bonne nouvelle pour son président, Philippe Duron (PS), qui aurait voulu 300 millions de plus.
Petit retour en arrière : en 2015, l’Afitf a bénéficié de l’intégralité du produit des 2 centimes supplémentaires de TICPE sur le gazole payé par les véhicules légers (VL), soit 800 millions d’euros. En ajoutant les 330 millions d’euros générés par les 4 centimes payés par les poids lourds, la fiscalité du gazole avait alors rapporté à l’Agence 1,135 milliard d’euros.
En 2016, ce montant est redescendu à 715 millions d’euros : la moitié seulement des 2 centimes pour les VL lui a été reversée, occasionnant une baisse de 400 millions d’euros de recettes.
Pour 2017, cette part de TICPE est maintenue à ce niveau, malgré les appels d’Alain Vidalies et de Philippe Duron à revenir à l’arbitrage de 2015.