Depuis sa libéralisation à l’été 2015, le marché des autocars longue distance fait l’objet de nombreuses interrogations, qu’il s’agisse du taux de remplissage des cars ou de la concurrence qu’ils font subir (ou non) aux trains de la SNCF. Ces spéculations sont alimentées par le mutisme des trois opérateurs encore présents sur toutes les données susceptibles d’intéresser leurs concurrents. FlixBus, Isilines et Ouibus sont néanmoins tenus de transmettre ces données à l’Arafer, l’autorité de régulation du secteur. Et le rapport que celle-ci a publié la semaine dernière sur la première année de fonctionnement du marché fourmille de chiffres éclairants.