Le régulateur a créé un observatoire pour mieux cerner le marché naissant de l’autocar, et plus globalement celui des transports terrestres. Il espère ensuite insuffler la culture de la donnée à ses homologues européens.
« Le ferroviaire est une industrie qui date du XIXe siècle. On peut parfois se demander si les modalités de la régulation ne datent pas de la même époque, tant les asymétries d’information sont grandes par rapport aux autres secteurs régulés ». Anne Yvrande-Billon a posé le décor, lors d’une conférence du Club des régulateurs, le 23 octobre 2015. La vice-présidente de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) souhaite que le régulateur adopte des « positions objectivées », qui deviendraient « plus audibles », notamment par les responsables politiques.
Déficit de données
Dans son viseur, le déficit de données dont dispose l’Autorité. La loi Macron lui confère la possibilité d’imposer aux entreprises de transport public de « lui fournir les informations statistiques concernant (…)