C’est par un beau ciel bleu que Jacques Gounon, PDG d’Eurotunnel, a accueilli le 16 juin 2015, à Calais, au siège de l’entreprise, une bonne partie du collège de l’Araf, son nouveau co-régulateur (avec le britannique ORR). Mais c’est la veille qu’il avait fait son cadeau de bienvenue, in extremis avant la mise en place du nouveau dispositif de régulation conforme aux directives européennes. Il a en effet renouvelé pour cinq ans le RUC (Railways Usage Contract) avec les Français et les Britanniques, contrat qui fixe les règles d’usage du tunnel, considérant peu ou prou que le DRR (document de référence du réseau) en était une copie.
L’Araf et ORR vont-ils s’en accommoder? Pour l’instant, après des années d’accrochages entre Eurotunnel et l’opérateur Eurostar, l’ambiance est au beau fixe. Mais dans la perspective de 2017, quand la DB prétendra à des liaisons directes avec Londres, les régulateurs voudront probablement veiller scrupuleusement aux conditions d’accès au réseau et à la tarification. Les choses risquent alors de se compliquer.
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