La première mesure de la loi Macron à entrer en vigueur permet déjà à des sociétés comme Isilines de concurrencer les lignes ferroviaires ou le covoiturage sur les trajets nationaux […]
Mais Isilines espère aussi s’imposer sur des distances de moins de 200 kilomètres, là où le TER est roi. « Moi, je préfère un car moderne plutôt qu’un train de campagne pourri », affirme un passager de 28 ans. Depuis l’entrée en vigueur de la loi Macron, ce mode de transport sur des trajets supérieurs à 100 km est totalement dérégulé. De quoi tailler des croupières au train. Mais ce n’est pas le cas sur les distances inférieures à 100 km, pour lesquelles les collectivités locales ont la possibilité de saisir l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) pour éviter que les lignes d’autocar ne menacent les services de transport qu’elles subventionnent, comme les bus-navettes. L’Arafer peut alors demander d’effectuer un « test d’équilibre économique » avant de trancher sur l’ouverture ou non d’une nouvelle liaison par autocar [ …]
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