Le gendarme du secteur s’interroge sur la viabilité financière de l’activité. Une interpellation indirecte du gouvernement et de Bruxelles.
Le gouvernement ne va plus pouvoir fermer les yeux sur la situation financière de Fret SNCF, l’activité du groupe public de transport de marchandises par rail. L’autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf), le gendarme du secteur ferroviaire, a mis les pieds dans le plat il y a dix jours : appelée à se prononcer sur un sujet technique (les principes comptables de la filiale), l’institution en a profité pour s’interroger à haute voix (c’est-à-dire dans sa newsletter) « sur la situation financière de Fret SNCF et sur sa viabilité face à la concurrence ». Et son président, Pierre Cardo, d’enfoncer le clou dans la foulée : « Une entreprise ferroviaire indépendante exerçant son activité dans les mêmes conditions que Fret SNCF n’aurait pu survivre aussi longtemps avec des résultats aussi déficitaires et des capitaux propres aussi détériorés. »
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