L’entreprise et le gouvernement évoquent de simples jeux d’écriture comptables. Pour certains spécialistes, ces dépréciations traduisent les failles d’un système ferroviaire qui n’arrive plus à couvrir ses coûts sans recourir à l’endettement.
Le paradoxe de Schrödinger a été élaboré en 1935 pour montrer qu’en physique quantique, c’est la mesure qui perturbe le système. Avec ce paradoxe, un chat enfermé dans une boîte peut ainsi être « à la fois » mort et vivant – et non pas mort ou vivant – du moins, tant qu’on ne l’a pas ouverte. La présentation des résultats 2015 de la SNCF reproduit cette expérience d’états « superposés » qui autorise l’entreprise ferroviaire à se présenter à la fois comme quasi-moribonde et en parfaite santé.
- sur le même thème : « Comment Pepy explique les 12 milliards de pertes à la SNCF »