Le 29 mars, l’Arafer rendra un avis sur le projet de contrat de performance entre l’Etat et SNCF Réseau. Ce document fixe en quelque sorte l’avenir à long terme du rail français. Pour ce faire, l’agence – qui remplit jusqu’à présent à merveille son rôle de gendarme du transport, si l’on en croit les critiques qu’elle génère – sera particulièrement attentive au« respect des principes de tarification » notamment à la possibilité pour SNCF Réseau d’y faire face « dans la perspective de la prochaine ouverture du rail à la concurrence. Autant jouer le jeu dès le début pour donner enfin toute la transparence et la prévisibilité nécessaires aux opérateurs sur les péages ! Il en va de la relance du transport ferroviaire ».
Il y a quelques semaines, l’Arafer a contraint SNCF Réseau « à rectifier sa proposition initiale pour l’horaire de service 2017 et à appliquer une indexation à la baisse de 0,9 % afin de mettre ses tarifs en conformité », malgré la pression de la dette, qui dépasse maintenant 45 Md€.