Et en plus, on voulait nous confier la régulation du transport fluvial ! ». Dans ses bureaux de la tour Montparnasse à Paris, Pierre Cardo est d’humeur sombre. Il maugrée en recensant les moyens limités dont dispose l’Agence de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) qu’il préside, au moment où ses missions s’élargissent. En moins d’un an, le gendarme du ferroviaire a vu ses compétences étendues par l’Etat à la surveillance des activités du tunnel sous la Manche, au marché des autocars assurant des liaisons de moins de 100 km, et dès le 1er février, aux autoroutes.