A quoi sert la concurrence ? Le point de vue de la SNCF

28 août 2014
[…] En contrepartie de l’importance accordée à ces nécessaires coopérations, un régulateur fort est nécessaire pour ne pas donner prise à de permanents soupçons de discrimination ou de favoritisme. La régulation apparaît dans ce contexte comme un outil venant appuyer la mise en œuvre réelle d’une concurrence saine. À ce titre, la France dispose, avec l’ARAF, d’un véritable régulateur, doté d’une autonomie de décision, d’une autonomie financière et de moyens (une quarantaine de salariés) qui n’ont que peu d’équivalents en Europe.

Dans un cadre social harmonisé, avec des normes techniques communautaires efficaces, des coopérations de qualité entre pouvoirs publics, gestionnaires d’infrastructure et entreprises ferroviaires pour une bonne allocation des investissements sur le réseau et des sillons, et si la progression des montants de péage requis n’étouffe pas la rentabilité, les conditions d’une concurrence saine et bien régulée peuvent donc être réunies dans le mode ferroviaire. La construction de ces conditions, déjà bien engagée, est parfaitement réalisable et constitue tout l’enjeu des réformes de structure du quatrième paquet de l’Union européenne et du projet de loi de réforme ferroviaire en France.

Guillaume Pepy, président de la SNCF

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