L’Etat a choisi Frédéric Saint-Geours, président de l’Union des industries et métiers de la Métallurgie, pour présider le conseil de surveillance de l’Epic de tête SNCF. L’exécutif a clairement opté pour un industriel au détriment d’un politique, ce qui déçoit les élus. Quant aux syndicats de la SNCF, ils sont divisés : la CGT voit le Medef à la tête de la SNCF, tandis que les syndicats réformistes n’oublient pas que l’ex-dirigeant classé à gauche est un adepte de la cogestion.
Plusieurs élus – ceux de l’ARF notamment – ou ex-élus comme Pierre Cardo, le patron de l’Araf, militaient clairement pour la nomination d’un ex-élu connaissant bien le secteur et à fort caractère. Mais, l’Etat qui avait fait son choix dès octobre n’a pas cédé aux pressions.
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