Nouvelle SNCF : la mise en place est moins fluide que prévu
18 septembre 2014
[…] Derrière le casting, au moins deux dispositifs posent problème dans leur conformité avec les intentions de l’exécutif et les règles françaises et européennes existantes. D’abord, la consistance de l’Epic de tête. Officiellement, à côté des services dits partagés (paie, compta, RH, Suge etc), seules 400 personnes seraient affectées à des directions transversales : affaires publiques, communication, stratégie. Problème : le ministère estime qu’à l’intérieur des effectifs des services dits partagés, purement fonctionnels, se sont glissées de vraies compétences, qui porteraient en réalité à 1300 les effectifs stratégiques de l’Epic de tête. Ce n’est plus la même histoire, d’un point de vue économique mais aussi juridique.
Que diront Bruxelles, l’autorité de la concurrence, l’Araf, si certaines fonctions comme le juridique remontent à l’Epic de tête ? Qu’en sera-t-il du principe d’indépendance des fonctions essentielles du gestionnaire d’infrastructures ? La volonté, louable, de réduire les doublons se heurte aux engagements de ne pas reconstituer une puissante administration du rail…
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