Michel Seyt, le président du syndicat des transporteurs de voyageurs (FNTV), se réjouit de l’assouplissement des règles du transport par autocar en France, et détaille les conséquences bénéfiques de cette réforme qui créera des emplois et permettra de se déplacer à la fois plus facilement et à moindre coût.
Capital : Concrètement comment cette libéralisation pourrait-elle s’opérer ?
Michel Seyt : Cela reste encore du conditionnel tant que la loi n’est pas votée. Mais l’idée la plus souvent avancée serait d’autoriser une libre concurrence pour des trajets dépassant 200 kilomètres. En-dessous, il faudrait toujours passer une convention avec les régions, qui resteraient donc décisionnaires pour les distances moyennes. En outre, une autorité nationale de régulation serait instaurée pour contrôler la bonne marche de l’ensemble. Cela pourrait d’ailleurs être la même qui régule aujourd’hui le train, l’ARAF (Autorité de régulation des activités ferroviaires).
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