Libéraliser le transport par autocar
Sauf exceptions, le transport longue distance par autocar est actuellement limité, pour les opérateurs privés, aux dessertes internationales. Les dessertes infrarégionales leurs sont totalement interdites. Le projet de loi Macron propose de libéraliser le secteur afin de « faciliter la mobilité des Français », la rendre « moins coûteuse », et permettre de « créer des emplois ».
A l’heure actuelle, seulement 0,0005 % des voyages longue distance en France sont effectués en autocar, contre 4 % en Grande-Bretagne, où le secteur a été libéralisé en 1985. L’objectif affiché est d’atteindre 5 millions de voyageurs en un an. Les liaisons Bordeaux – Lyon, Clermont-Ferrand – Périgueux ou encore Lille – Paris sont citées en exemple comme pouvant occasionner des gains de temps et/ou d’argent importants par rapport au train.
En ce qui concerne les lignes infrarégionales, les AOT pourront interdire celles qui « feraient concurrence aux services publics de transport », précise le ministère de l’Economie. A condition toutefois que l’ « atteinte à l’équilibre d’un service public » soit attestée par l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières.
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