Renouvellement de la Commission des sanctions de l’Autorité de régulation des transports

Paris, le 16 mai 2022 – Mathieu Le Coq, Ingrid Andrich et Catherine Renondin ont été désignés membres de la Commission des sanctions de l’Autorité de régulation des transports. Ils succèdent à Paquita Morellet-Steiner, Francis Salsmann et Robert Parneix, dont les mandats étaient arrivés à échéance le 15 octobre 2021. Par décret du Président de la République du 29 mars 2022, Mathieu Le Coq a été nommé président de la Commission des sanctions.

Conformément à l’article L. 1261-16 du code des transports, la Commission des sanctions de l’Autorité de régulation des transports a été renouvelée :

  • Mathieu Le Coq, maître des requêtes au Conseil d’État, a été désigné membre de la Commission des sanctions par le vice-président du Conseil d’État (lettre du 9 décembre 2021) ;
  • Ingrid Andrich, conseillère à la Cour de cassation, a été désignée membre de la Commission des sanctions par le Premier président de la Cour de cassation (lettre du 27 mai 2021) ;
  • Catherine Renondin, conseillère maître honoraire à la Cour des comptes, a été désignée membre de la Commission des sanctions par le Premier président de la Cour des comptes (lettre du 11 février 2022).

Ils succèdent à Paquita Morellet-Steiner, Robert Parneix et Francis Salsmann, qui avaient été nommés membres de la Commission des sanctions de l’Autorité par décret du 16 octobre 2015, et dont les mandats étaient arrivés à échéance le 15 octobre 2021.

Par décret du Président de la République en date du 29 mars 2022, Mathieu Le Coq a été nommé président de la Commission des sanctions.

 

LA COMMISSION DES SANCTIONS DE L’AUTORITÉ

Indépendante du collège de l’Autorité afin de séparer les fonctions de poursuite et d’instruction des fonctions de jugement, la Commission des sanctions de l’Autorité se prononce sur saisine du collège et peut sanctionner des entreprises régulées pour manquement à leurs obligations, au terme d’une procédure contradictoire. Elle comprend un membre du Conseil d’État, un conseiller à la Cour de cassation ainsi qu’un magistrat de la Cour des comptes, tous trois nommés pour une durée de six ans, non renouvelable.

Mathieu Le Coq

Mathieu Le Coq est titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en marchés publics et délégations de service public et d’un master 2 en contentieux des personnes publiques. Après avoir exercé en qualité d’avocat (2006-2009), il a été conseiller, exerçant les fonctions de rapporteur (2010-2014) puis de rapporteur public (2014-2015) au tribunal administratif de Paris. Il a été référendaire au sein du service juridique de l’Autorité de la concurrence à partir de 2015, puis adjoint au chef du service juridique de cette autorité (2017-2018). Premier conseiller au tribunal administratif de Paris (2019-2020), Mathieu Le Coq a été nommé, en 2020, maître des requêtes au Conseil d’État, au sein duquel il est rapporteur à la 3e chambre de la section du contentieux. Il est membre suppléant de la Commission nationale d’aménagement commercial depuis 2021. Désigné membre de la Commission des sanctions de l’Autorité de régulation des transports par le vice‑président du Conseil d’État, il a été nommé président de cette commission par décret du Président de la République en date du 29 mars 2022.

Ingrid Andrich

Titulaire d’une maîtrise en droit, Ingrid Andrich débute sa carrière en tant qu’auditrice de justice puis juge au tribunal de grande instance de Saumur, avant d’être chargée du tribunal d’instance de Baugé. En 1997, elle est nommée conseillère référendaire à la Cour de cassation. En 2001, Ingrid Andrich devient membre de la commission de contrôle de la consultation de la Martinique puis conseillère à la cour d’appel de Versailles. En 2015, Ingrid Andrich devient membre de la Cour de justice de la République puis est nommée juge titulaire de la formation de jugement de cette cour en 2018. En 2021, elle a été désignée membre de la Commission des sanctions de l’Autorité de régulation des transports par le Premier président de la Cour de cassation.

Catherine Renondin

Diplômée d’études supérieures comptables et de l’Institut d’études politiques de Paris, Catherine Renondin a été nommée conseillère de chambre régionale des comptes en 1995, à sa sortie de l’ENA (promotion 1993-1995 « René Char »). Présidente de section à la chambre régionale des comptes du Nord-Pas-de-Calais (2009-2012) puis du Centre, Limousin (2012‑2013), elle a ensuite été nommée conseillère référendaire à la Cour des comptes et vice‑présidente de la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur (2013‑2016), avant de présider la chambre régionale des comptes du Centre-Val de Loire à partir d’octobre 2016. Promue conseillère maître en juin 2020, elle a été admise à faire valoir ses droits à la retraite en 2021. En 2022, elle a été désignée membre de la Commission des sanctions de l’Autorité de régulation des transports par le Premier président de la Cour des comptes.

Consulter

À propos de l’Autorité de régulation des transports

Depuis 2010, le secteur ferroviaire français est doté d’une autorité indépendante qui accompagne son ouverture progressive à la concurrence : l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf). La loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques a élargi les compétences du régulateur aux activités routières – transport par autocar et autoroutes.

Le 15 octobre 2015, l’Araf est devenue l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), avec la mission de contribuer au bon fonctionnement du service public et des activités concurrentielles, au bénéfice des clients des transports ferroviaire et routier.

Compétente pour la régulation des redevances aéroportuaires depuis le 1er octobre 2019, l’Arafer est devenue l’Autorité de régulation des transports (ART) à cette date. Enfin, la loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités a étendu les compétences et missions de l’Autorité à l’ouverture des données de mobilité et de billettique, ainsi qu’à la régulation des activités de gestionnaire d’infrastructure et des activités de sûreté exercées par la RATP en Île-de-France.

Ses avis et décisions sont adoptés par un collège composé de cinq [1] membres indépendants choisis pour leurs compétences économiques, juridiques ou techniques dans le domaine des services numériques ou du transport, ou pour leur expertise des sujets de concurrence. Il est présidé depuis août 2016 par Bernard Roman.

[1] La loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités a acté une transformation de la gouvernance du collège de l’Autorité qui passera progressivement à cinq membres permanents (les deux membres vacataires actuels termineront leur mandat et ne seront pas remplacés).

Contact : presse@autorite-transports.fr – 01 58 01 01 20