A l’issue d’un sommet franco-italien le 24 février à Paris, François Hollande a annoncé le « lancement des travaux » de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin « effectifs à partir de 2016  » . Le chef d’Etat français a précisé pouvoir « attendre de l’Union européenne 40% des financements » du projet, très controversé côté italien pour des raisons environnementales. Le coût du tunnel ferroviaire transalpin de 57 km s’élève à plus d’un milliard d’euros pour la période de travaux allant jusqu’à 2020. Au total, la construction de cette « autoroute ferroviaire », combinant fret et trafic de voyageurs s’élève à 8,5 milliards d’euros.

Les deux ministres des Transports, Alain Vidalies pour la France et Maurizio Lupi pour l’Italie, ont paraphé l’accord pour « l’engagement définitif des travaux de la section transfrontalière de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin ».

La veille, la société TELT (Tunnel Euralpin Lyon Turin) a annoncé avoir été choisie pour construire et gérer cette section transfrontalière. TELT sera détenu pour moitié par l’Etat français et pour l’autre, par la compagnie nationale des chemins de fer italiens. Elle est présidée par Hubert Du Mesnil, ancien dirigeant de Réseau ferré de France et jusqu’ici président Lyon Turin Ferroviaire à laquelle succède TELT.