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Comparaison avec l’offre ferroviaire existante
Sur les 45 000 liaisons ferroviaires desservies par TER, 160 le sont également par un autocar libéralisé, soit moins de 0,5 % de l’offre TER. Près de 560 000 passa- gers ont voyagé sur ces liaisons en autocar.
En revanche, sur cette même période, près de 86 % des personnes qui ont emprunté un autocar ont effec- tué des liaisons de moyenne ou longue distance éga- lement desservies en TGV (2 millions de passagers sur 223 liaisons concernées) ou en Intercités (1,6 million sur 174 liaisons concernées).
Liaisons par autocar de moins de 100 km
Sur la période considérée, environ 70 % des liaisons déclarées à l’Arafer étaient susceptibles de concurren- cer un service de transport conventionné. Le nombre et la localisation des liaisons déclarées démontrent des stratégies très différentes entre les opérateurs, certains n’ayant déclaré aucune liaison, d’autres se spécialisant géographiquement ou visant un objectif de couverture beaucoup plus ne du territoire.
L’offre déclarée (moins de 100 km) se distingue de celle des services de transport conventionnés : une fréquence hebdomadaire beaucoup plus faible (dans un rapport de 1 à 16), près de 42 fois moins de sièges offerts pour les liaisons ayant fait l’objet de demandes d’interdic- tion ou de limitation auprès de l’Arafer, un temps de parcours signi cativement plus élevé (19 mn supplé- mentaires en moyenne sur un trajet de 1 h 16).
Gares routières
De nombreux arrêts utilisés par les services de trans- port librement organisés sont situés sur des communes ne disposant pas de gares routières (environ 45 % des communes desservies).
Par ailleurs, même quand des villes disposent de gares routières, les transporteurs ne les utilisent pas néces- sairement : dans un quart des communes équipées d’une gare routière, au moins un autocariste choisit de ne pas l’utiliser, préférant s’arrêter en périphérie ou sur un échangeur autoroutier. L’existence d’une gare rou- tière historique ne signi e donc pas qu’elle répond aux besoins des transporteurs.
L’absence de gares routières ne semble pas nécessairement être un frein au développement de la demande et du marché.
Peu de services librement organisés doublonnent avec des services conventionnés au niveau régional.
Rapport d’activité Arafer 2016 I 53

